Nous vous avons interpelés depuis quatorze ans.
Quelques-uns parmi vous ont tenu des propos prometteurs ou sidérants, et parfois les deux.
Les gouvernements successifs sont régulièrement interpelés par des parlementaires sur la question des racketiciels. Nous remercions ces élus ainsi que ceux auprès de qui ils ont approfondi ce sujet.
Aujourd'hui, l'évolution de la jurisprudence que nous obtenons, décision après décision, Cassation après Cassation, montre que la législation est suffisante en l'état : il manque juste, de la part des ministres successifs, la volonté politique de la faire appliquer par les professionnels en usant des moyens coercitifs à leur disposition, en s'appuyant par exemple sur l'argument de la vente forcée.
Une pétition, lancée en 2006 sur ce sujet alors peu connu, a rapidement récolté plus de 30000 signataires.
Actuellement, les licences logicielles payées notamment à Microsoft constituent un volume considérable et incompressible. Il est urgent de rétablir la compressibilité de ces montants qui pèsent sur le commerce extérieur.