Le but de notre action

Les bons vendeurs indiquent le prix du système d'exploitation

Le but de notre action est d'obtenir pour le consommateur une possibilité de ne pas payer les logiciels préinstallés lors de son achat informatique, afin de remédier à la distorsion de concurrence actuelle sur les logiciels.

Aujourd'hui

Pour vos appareils électroménagers, vous avez l'habitude de vous voir proposer une extension de garantie à 5 ans, que vous êtes libre de souscrire ou non. Pourquoi n'en serait-il pas de même lors de l'achat de votre ordinateur (fixe ou portable) ? Pourquoi ne pourriez-vous pas choisir, au moment de conclure votre achat, de prendre ou de laisser la version de Windows (ou MacOS ou Linux) prévue par le constructeur ?

Aujourd'hui, ce n'est pas le cas. Dans les circuits de distribution grand public, il est quasiment impossible d'acheter un ordinateur sans se faire imposer de payer Windows. Autrement dit, c'est comme si, lorsque vous achetez un baladeur, tous les vendeurs sauf quelques-uns vous incluaient d'office l'intégrale d'un chanteur connu mais qui ne vous intéresse pas. Vous n'en voulez pas ? C'est le même prix !

Moins de choix que les autres

Une enquête du CREDOC a démontré que "une majorité de la population — et deux tiers des acheteurs potentiels d’ordinateurs — aimeraient qu’on leur propose le choix entre plusieurs systèmes d’exploitation".

Or, un acheteur qui souhaite utiliser autre chose que Windows a actuellement moins d'opportunités d'achat de matériel que celui qui souhaite utiliser Windows. Il est donc systématiquement floué. De ce fait, la concurrence est distordue entre Windows et les autres systèmes d'exploitation pour PC.

Pour en savoir plus.

Nous ne voulons pas

  • Payer la licence d'un logiciel que nous n'allons pas utiliser.

Nous voulons

  • La liberté de choix du système d'exploitation ou de son refus à l'achat.
  • Obtenir un affichage détaillé des prix (voir ci-dessous les tickets de caisse), permettant de développer une saine concurrence.
  • Obtenir l'information préalable du consommateur sur la teneur des licences.
  • Interdire les blocages matériels (tatouage) nuisant à la concurrence.
  • Obtenir que chaque matériel soit conforme aux spécifications lorsqu'il s'agit d'un standard.
  • S'il ne s'agit pas d'un standard, obtenir toute l'information nécessaire pour développer des pilotes.

En savoir plus sur nos demandes

Enjeux

Cette liberté de choix, facilement réalisable et utilisable, permettrait aux logiciels alternatifs, notamment aux logiciels libres, d'être dans le commerce sur un pied d'égalité avec les logiciels privilégiés par le constructeur. Le consommateur pourra ainsi plus facilement, s'il le souhaite, choisir d'utiliser des logiciels libres et des formats ouverts.

Optionnalité visible sur un ticket de caisse

Vous avez acheté un nouvel ordinateur, avec un système d'exploitation puisque vous n'avez pas eu le choix. À gauche, un ticket de caisse similaire à celui que l'on vous a donné pour un lot constitué d'un netbook et d'un système d'exploitation.

Le groupe de travail Non aux Racketiciels de l'AFUL a modifié ce ticket pour vous démontrer, en deux exemples, ce que pourrait donner, dans la pratique, l'optionnalité des logiciels.

  • Sur le ticket du milieu, pour le client qui a choisi un système d'exploitation Windows (114€ prix moyen constaté au mois de décembre 2011), une ligne supplémentaire est apparue pour indiquer sa valeur sans que cela ne change le montant total.
  • Sur le ticket de droite, pour le client qui possède déjà une licence pour le système d'exploitation (alternatif par exemple) qu'il souhaite utiliser, seul le prix du matériel apparaît, soit dans cet exemple un netbook à moins de 90€.
Ticket de caisse actuel typique :
seul le prix total du lot
matériel + système d'exploitation
est indiqué.
Ticket de caisse spécimen :
le client a choisi de prendre le
matériel et le système d'exploitation.
Leur prix est indiqué séparément.
Ticket de caisse spécimen :
le client a choisi de prendre
le matériel seul.
Le prix est substantiellement moindre.

Une des solutions concrètes possibles pour garantir l'optionnalité est basée sur la technique de l'activation soumettant ainsi un acte volontaire d'achat des licences logicielles, séparé de celui de la machine.

Qui sommes-nous ?

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Cette action est menée par l'Association Francophone des Utilisateurs de Logiciels libres (AFUL). Elle est soutenue par l'April, Scideralle, l'Adullact, et de nombreuses autres associations de promotion des logiciels et des ressources libres. L'AFUL remercie l'UFC-que-Choisir pour son implication au long cours sur cette thématique, ainsi que la CLCV pour son soutien.